Session de validation du PAGEP par la CPAT/Oudalan

La mare d’Oursi

Le 15 mai 2008, une mission de la Fondation NATURAMA a eu lieu dans la province de l’Oudalan dans la ville de Gorom Gorom pour participer à la session de validation du plan de gestion participative –PAGEP- de la mare d’Oursi par la CPAT. Cette session était présidé par le haut commissaire de a province de l’Oudalan, Monsieur Hamidou Balima. La mission a rencontré les autorités de la province de l’Oudalan, les différents intervenants de la mare d’Oursi ainsi que de nombreuses autres personnes. Plus d’une quarantaine de personnes étaient présentes à cette session de validation.

La mission Naturama était composée de Messieurs Idrissa Zeba, Directeur de la Fondation, Georges Ouéda, Directeur du Département Conservation, Frédéric Somé, Chargé de Projet Mare d'Oursi et Typhanie Sanchez , Assistante Technique de Communication.

La session a débuté à 9h30 par un mot introductif du Directeur Exécutif de la Fondation NATURAMA. Il a souligné que la mare d’Oursi est une des plus grandes mares du Burkina Faso. Au niveau provincial et régional, le SRAT définit le cadre de gestion et d’aménagement des ressources en eau. Au niveau international, la convention Ramsar reconnaît la mare comme site ornithologique. Malgré ses reconnaissances et son appréciation, la mare est exploitée anarchiquement et est donc menacée de survie. C’est pour cela que la Fondation NATURAMA a proposé un plan de gestion participative de la mare.

Ensuite le haut commissaire de la province de l’Oudalan, Monsieur Hamidou Balima, a pris la parole. Cette journée était la première de la 2ème session ordinaire 2008 et consiste à un forum d’échanges des partenaires. Il a souligné le fait que la mare a de réelles menaces de disparition et a remercié les participants de leur présence et leur contribution pour les travaux en cours. Il a assuré à la Fondation NATURAMAson soutien dans ses activités et l’a remerciée pour fournir le financement de ses activités concernant la mare d’Oursi.

Frédéric Somé, Chargé du projet Mare d'Oursi, a ensuite fait 2 présentations, la première sur l’état des lieux et la seconde sur le plan de gestion participative de la mare d’Oursi.
La première présentation sur l’état des lieux a permis aux participants d’avoir un rappel des objectifs de la méthodologie, une meilleure compréhension des milieux physique, socio-économique, juridique et institutionnel et une analyse des contraintes et potentialités.
Une séance de questions/réponses a suivi la présentation.
Frédéric Somé

La deuxième présentation sur le plan de gestion participative de la mare d’Oursi a traité des sujets comme la définition du plan, ses objectifs, ses orientations stratégiques, ses axes, domaines et stratégies d’intervention, son mécanisme de suivi-évaluation, son cadre logique et ses coûts.
Le présentateur a souligné que le plan de gestion est un document d’orientation et de planification dont se dotent les populations et les collectivités locales pour l'utilisation et la conservation durable des ressources du bassin versant de la mare. Il a insisté sur la compréhension et l’implication de tous au projet afin d’assurer son succès.
Une séance de questions/réponses a suivi la présentation.

A la demande des participants, une partie des échanges s’est déroulée dans les langues française et fulfudé afin de s’assurer de la compréhension de tous. Il y a un réel besoin de traduire les informations en un format visuel simplifié, comme par exemple une maquette de la mare d’Oursi mais aussi de les traduire en langue locale. En ce qui concerne le futur comité de gestion, qui va être mis en place dans le cadre du projet, la suffisance de celui-ci a été questionnée ainsi que la difficulté de sa mise en place. Enfin, la durée du plan semble trop courte pour certains participants, 10 ou 15 ans seraient plus appropriés selon eux.

Pour terminer la session, un temps a été alloué pour la validation du plan, les amendements, et les questions annexes. Quatre recommandations ont été aussi faites. Le haut commissaire de la province de l’Oudalan, Monsieur Hamidou Balima, a souligné la nécessité de bien définir les tâches et attentes de chacun. La fondation Naturama apporte son financement mais d’autres opportunités doivent être recherchées par les intervenants aussi bien au niveau national qu’international.

En conclusion de la journée, le directeur de la Fondation a félicité les amendements et les nombreuses contributions. Cette action s’inscrit dans un ensemble d’activités et la mission Naturama ne ménagera aucun effort. Elle repart confiante et reste disponible.

Oursi, endroit propre sans déchet en langue Fulfudé