Reboisement au lycée Bogodogo

La Fondation des Amis de la Nature (NATURAMA) a procédé à un reboisement dans la cour du lycée Bogodogo de Ouagadougou, ce mercredi 30 juillet 2008. Le lycée Bogodogo est l’un des lycées ayant participé au 2ème Congrès de la NATURE et à avoir mis en place un club NATURAMA pour faire face aux problèmes de l’environnement.

Ce club, grâce à sa dynamique organisationnelle et la pertinence de ses actions en faveur de la protection des ressources naturelles a reçu en fin d’année scolaire, un prix d’encouragement de l’administration du lycée. Ce prix a été présenté à la Fondation par la responsable du club Mme Ouédraogo Djéléa qui a profité de l’occasion pour remercier NATURAMA pour toutes ses actions en faveur du club. NATURAMA, par la voix de son directeur exécutif, a dit être fière de travailler avec des partenaires engagés sur le terrain tel le club NATURAMA du lycée Bogodogo. C’est dans ce cadre qu’elle a bien voulu accompagner son club pour cette séance de reboisement dans la cour du lycée.



Au total, quarante cinq (45) plants ont été mis en terre. Onze (11) espèces de plants, parmi lesquels le fisanier (Blighia Sapida), le karité (Vitellaria paradoxa), le néré ordinaire (Parkia biglobosa), le baobab (Adansonia Digitata), le detarium (detarium microcarpum) ont été mis en terre.




La Fondation a remis un lot de documents composés de posters (sur la mare d’Oursi et la Vallée du Sourou), de dépliants sur la listes des oiseaux du Burkina, de bulletins d’informations des jeunes « Natura » au club. Les premiers responsables à la fin du reboisement ont offert un rafraîchissement à la délégation de NATURAMA. Une pluie bienfaisante est venue couronner le tout, arrosant les plants mis en terre et comme pour signifier que ce partenariat a de beaux devant lui.

Toutes les photos des reboisements sont dans notre album photo en ligne.

Reboisement dans la vallée du Sourou

Le lundi 28 Juillet 2008 a été lancée officiellement à Guiédougou, dans la vallée du Sourou, la campagne de reboisement organisée par la Fondation Naturama. Grâce aux financements de l’ONG néerlandaise VBN, cette action a été permise. Le Directeur Provincial de l’environnement, un représentant du Directeur Régional de l’environnement, les services forestiers et de la gendarmerie ainsi que les villageois de Guiédougou ont participé à ce reboisement.

Selon les chiffres du Ministère de l Environnement et du Cadre de Vie publiés en 2007, le Burkina Faso est confronté à une désertification pouvant compromettre a terme les possibilités de vie de sa population. En effet, les défrichements et les coupes abusives de bois font disparaitre annuellement 150 000 hectares de couvert végétal. C’est ainsi 34 % de la superficie totale du Burkina Faso qui connait une dégradation complète ou avancée. Pour réduire ou inverser les problèmes posés par la désertification, les autorités Burkinabés ont institué un mois de l arbre célébré chaque année au mois d’Août. Ainsi des campagnes de reboisement sont initiées dès le mois de Juin. Dans ce même effort, la fondation Naturama organise annuellement depuis 2006 des reboisements, notamment dans la vallée du Sourou.

Cette année, 6000 plants seront mis en terre dans la vallée du Sourou, ce qui représente un budget de 1 500 000 francs CFA. 5000 plants ont été produits par les pépiniéristes de Guiédougou et 1000 par les forestiers de Lanfiera et de Tougan. Parmi les plants, on retrouve des eucalyptus, des melinas, des acacias, des baobabs et des flamboyants.

Les pépiniéristes de Guiédougou font partie du Groupe de Site du Sourou, une initiative communautaire lancée par l’ONG BirdLife Internationale, dont la fondation Naturama est le représentant sur le territoire Burkinabé. Ce groupe de site a été créé en 2006, son responsable est Mr Sékou Boro et son siège est basé à Tougan. Le groupe de site est constitué de plus de 500 personnes provenant de 13 regroupements villageois sur les villages de Di, Oue, Toma-ile, Ouran, Guiédougou et Yaran. Des formations en pépinièrie et Régénération Naturelle Assistée (RNA) et des micro-crédits ont ainsi aidés dans la vallée du Sourou une vingtaine de pépiniéristes, une cinquantaine de femmes fumant le poisson, une cinquantaine de producteurs et une centaine de pêcheurs. Mais ce n’est pas toutes les activités du groupe de site, on peut aussi citer les inventaires ornithologiques, la préparation à la stratégie de plaidoyer contre la déforestation dans la vallée du Sourou et aussi un bosquet communautaire de 3 hectares a Guiédougou.

C’est dans le bosquet communautaire de Guiédougou que l’équipe
Naturama s’est rendue ce 28 juillet. D’abord un suivi-évaluation des reboisements effectués en 2006 et 2007 a été effectué. En parcourant les allées d’eucalyptus, on peut déjà apprécier les effets positifs des campagnes de reboisements précédentes. Cette année sur les 6000 plants disponibles pour la vallée du Sourou, 2000 eucalyptus ont été ajoutés au bosquet communautaire de Guiédougou et 1000 ont été mis a la disposition des
mairies de Di et Lanfiera. 1000 plants seront remis à 50 producteurs et les plants restants seront distribués par le Directeur Provincial de l’Environnement afin de l’aider à atteindre les objectifs du MECV de 2 plants par producteurs.

Après la vallée du Sourou, le Parc National Kabori Tambi et et la mare d' Oursi bénéficieront de l’appui de la fondation Naturama pour les reboisements sans oublier à Ouagadougou, le club Naturama du lycée Bogodogo.

Toutes les photos des reboisements sont dans notre album photo en ligne.

Sondage au Parc Urbain Bangr-Weoogo

Les dimanche 13 et mardi le 15 juillet, la fondation NATURAMA (la Fondation des Amis de la Nature) et Parc Urbain BÃNGR-WEOOGO (PUBW) ont distribué un sondage aux visiteurs du parc. L’objective de ce sondage était de savoir si les visiteurs seraient intéressés par des activités d’éducation environnementale, que la fondation NATURAMA et le PUBW organiseraient entre 2008 à 2009. Presque 300 visiteurs ont rempli le sondage, les résultats seront publiés sur ce blog au début du mois de septembre.

Les activités d’éducation environnementale que la fondation NATURAMA et le PUBW aimeraient organiser sont entre autres :

· des émissions radiophoniques pour les enfants
· des séances d’observation des oiseaux pour les écoles primaires
· des activités d’éducation environnementale destinées aux enfants
· un festival d’oiseaux pour les enfants, programmé en 2009
· des informations sur la nature dans le parc

Les activités d’éducation environnementale sont permises grâce au partenariat entre la fondation Naturama et le PUBW et surtout par le financement de l’Ambassade de Pays-Bas et VBN (BirdLife International Pays-Bas).

Le PNKT à la saison des pluies

Le 08 Juillet 2008, la Fondation des Amis de la nature NATURAMA a reçu la visite d’un de ses Partenaires Techniques et Financiers en l’occurrence le Comité Néerlandais de l’UICN représenté M. LUMUMBA Joseph. Il a effectué une visite sur un des sites d’intervention de NATURAMA le Parc National Kaboré Tambi (PNKT) aussi appelé Parc de Pô. De la fondation NATURAMA ; Mr. NANA Adama, Directeur des Etudes et des Prestations et M. SANOU Youssouf, Responsable du projet suivi écologique des ZICO ont accompagné Mr LUMMUMBA pendant sa visite.

Cette sortie a commencé par une visite de courtoisie au Directeur Régional de l’Environnement et du Cadre de Vie (DRECV) du Centre-Sud, qui est le premier responsable administratif chargé de la gestion du PNKT au niveau régional. A la DRECV, les échanges ont surtout porté sur le renforcement de la collaboration existant entre la fondation NATURAMA et cette entité étatique afin de mieux protéger l’écosystème du PNKT.

Après cette rencontre à Manga, l’équipe est allée sur le terrain. A la faveur de l’installation de la saison hivernale, l’équipe a trouvé sur place une végétation luxuriante, où existait d’une part une parfaite harmonie entre les jeunes pousses et rejets de souches des ligneux et le tapis constitué par les Andropogonées et d’autre part entre la strate herbacée de façon générale et les autres strates (arbustive et arborée) constitutifs du couvert végétal.

Il faut surtout voir au delà de cette beauté poétique cette grande disponibilité de ressources fourragères pour la faune sauvage. Il suffit seulement d’une surveillance appropriée pour faire de cette entité un véritable site grouillant de sauvagine, un pôle d’attraction pour les amoureux de la faune, de la nature ; bref, une entrée de devise pour le pays.
Champ de cases dans un village environant le PNKT.

L’usage des outils audio-visuels dans les activités de plaidoyer.

Etant donné la préparation de l’activité de plaidoyer sur la déforestation dans la vallée du Sourou et la récente acquisition d’un caméscope, l’équipe de communications de NATURAMA ne pouvait rêver de mieux qu’une formation sur l’usage des outils audio-visuels dans les activités de plaidoyer.

A l’occasion du festival du Ciné droit libre, l’association Semfilms a organisée la formation, qui s’est déroulée au Centre Culturel Français d’Ouagadougou le vendredi 4 juillet. Plusieurs Organisations de la Société Civile – OSC – étaient invitées.

La formation a constitué :
  • D’une présentation des étapes de la production de films par Jean-Claude Frisque de la société de production Manivelles.
  • D’un partage d’expériences sur la production et la diffusion de films par Jean-Claude Frisque, Luc Damiba de Semfilms et de Jeffrey Hodgson du Forum International du Film des Droits Humains de Genève.
  • D’informations sur les financements et partenariats possibles.

Les points principaux à retenir sont :
1 . Réalités du Burkina Faso :
o Faire un film coûte cher – de 4 à 5 millions CFAs pour un documentaire de 26 minutes avec 5 à 10 jours de prise de vue et la même durée pour le montage. La radio est le média le plus utilisé par les Burkinabés. Il faut être sûr de son objectif avant de prendre la décision de réaliser un film.
o Le coût de la réalisation d’un film est peu élevé au Burkina Faso comparé aux pays européens.
o Il y a plus d’une quarantaine de maisons de productions à Ouagadougou. Il vaut mieux s’entourer de professionnels reconnus afin de ne pas être déçu.

2. Production : Choisir la cible, décider de l’objectif et écrire le scénario.
A la télé, les tranches horaires laissent la place pour 13, 26 ou 52 minutes, sachant qu’après 20 minutes l’attention du public redescend.

3. Diffusion : Le budget de diffusion ne doit pas être négligé, prévoir au moins 20% du budget du film. Il ne sert à rien de faire un film et de ne pas le diffuser, Il existe des canaux de diffusion comme le Ciné Numérique Ambulant – CNA, les festivals du court-métrage et du documentaire au CCF et bien sûr le canal gratuit de l’internet.

En conclusion, les intervenants ont insisté sur l’importance du message du film et qu’ «il ne sert à rien de faire un film et de le laisser sur une étagère ».

Alors ciblez bien l’objectif de votre film, prévoyez un budget de diffusion et 1,2,3…. On tourne !